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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 08:19

Les salariés grévistes de Toyota à Onnaing (Nord) maintenaient samedi le blocage de l'usine après avoir rejeté une proposition de la direction concernant le paiement du chômage partiel et des jours de grève, a constaté un photographe de l'AFP.

Les piquets de grève qui paralysent totalement la production de la Yaris (900 véhicules/jour en temps normal) depuis jeudi soir "se sont renforcés et sont visités par la population et par de nombreux non grévistes solidaires" qui apportent de la nourriture et de l'argent, a expliqué à l'AFP Eric Pecqueur, délégué CGT.

Entre 200 et 250 grévistes (sur 2.700 ouvriers), selon lui, étaient "actifs" samedi sur les piquets de grève, matérialisés par des feux de palettes allumés devant les entrées de l'usine afin d'empêcher l'entrée des camions.

Une porte-parole du constructeur a toutefois précisé qu'"aucune activité de production n'était prévue pendant le week-end", à l'exception d'une "éventuelle séance de rattrapage" samedi matin, annulée la veille.

Le site d'Onnaing a connu des journées de chômage partiel, imposées depuis septembre par la direction, sous l'effet conjugué de l'effondrement du marché automobile et de la grève des salariés de l'équipementier Faurecia à Auchel (Nord) en mars.

Les grévistes réclament l'indemnisation à 100% du chômage partiel et la prise en charge par le constructeur d'une partie des jours de grève.

La direction a indiqué dans un communiqué avoir proposé vendredi soir aux organisations syndicales l'indemnisation du chômage partiel à hauteur de 75% du salaire brut, primes comprises (au lieu de 60% actuellement), et l'étalement sur trois mois des retenues sur salaire pour les jours de grève.

Selon M. Pecqueur, la première proposition est "une concession énorme" de la direction aux salariés.

"Mais les grévistes ont décidé de continuer leur action parce que c'est à cause de la direction que nous avons dû nous mettre en grève pour faire respecter notre droit à être payés normalement", a-t-il expliqué.

Ils demandent la prise en charge par la direction de "au minimum la moitié" des jours de grève et l'étalement des retenues à hauteur d'une journée par mois, a précisé le syndicaliste, selon qui c'est la première fois que la production est ainsi arrêtée dans l'usine nordiste lancée en 2001.

La direction a engagé une procédure en référé pour obtenir le déblocage du site et assigné une dizaine de salariés pour entrave. Une nouvelle négociation devrait avoir lieu lundi matin, selon la CGT.

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