Si Marine Le Pen prend soin d'éviter les dérapages sur la Seconde Guerre mondiale, dont son père est coutumier, elle se plaît, comme lui, à jeter des pavés dans la mare. Hier, la vice-présidente du Front national a fustigé « le pognon qui dégouline » des footballeurs de l'équipe de France et a reproché à certains joueurs de « s'enrouler » dans d'autres drapeaux. « S'ils se comportaient correctement […] si on entendait parfois parler de patriotisme dans la bouche de ces joueurs, si un certain nombre ne refusait pas de chanter « La Marseillaise », si on ne les voyait pas enroulés dans le drapeau d'autres nations que la nôtre, peut-être les choses changeraient, mais en l'état, j'avoue que je ne me reconnais pas particulièrement dans cette équipe », a-t-elle déclaré sur BFM TV.